Sinon, Al Yankovic est un fan de Jojo et il a posté la scène où on dit son nom.
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JoJo’s Bizarre Adventure
Diamond is Unbreakable
Episode 01
Kujô Jotarô ! Higashikata Josuke ni Au
Kujô Jotarô rencontre Higashikata Josuke !
“Hé Mec ! T’as un problème avec ma coupe ? Elle te plaît pas ?”Avant de commencer à parler de l’épisode en lui-même, un mot sur l’introduction de l’épisode, qui sert tout autant d’introduction à cette quatrième partie. Inédite par rapport au manga, et sans spoiler véritablement la suite des évènements, elle annonce déjà la venue du plus grand danger que nos héros auront à affronter, dans un futur plus ou moins proche.
C’est un parti pris justifié puisque cette quatrième partie que nous allons suivre avec assiduité ne suit pas une histoire linéaire et un ennemi principal entouré de ses serviteurs, comme les trois premières parties le faisaient avant elle. Ici, l’attention est autant portée sur le lieu que sur les évènements qui s’y déroulent. Morio est une ville fictive créée par Hirohiko Araki, avec une minutie qui confine à la maniaquerie.
Si Jotarô et ses potes ont voyagé à travers le monde pour trouver Dio, Higashikata Josuke et ses amis ne quitteront jamais vraiment la bourgade, et pour cause, comme le veut l’expression consacrée, l’aventure est au coin de la rue !
D’ailleurs, venons-en à l’histoire !Nous sommes en 1999, une dizaine d’années après le combat final contre Dio.
Kujô Jotarô se rend à Morio au Japon, une ville de 53000 habitants, afin d’y trouver un certain Higashikata Josuke. Ce jeune homme se trouve être le fils illégitime de Joseph Joestar, et par voie de fait l’oncle de Jotarô.
Ce dernier est venu lui annoncer qu’il est le fils de Joseph mais aussi qu’un danger plane sur sa ville. Un tueur en série, Anjuro Katagiri, surnommé Angelo, s’est récemment évadé de prison et est retourné à Morio, sa ville natale. Il possède un Stand.
C’est ainsi que débute la quatrième génération de JoJo ! Comme dit précédemment, cette nouvelle partie se démarque des trois précédentes sur plusieurs points.
D’abord, la notion d’aventure et de voyage diffère. Dans les trois premières parties, nos JoJo devaient toujours voyager plus ou moins loin pour évoluer ou poursuivre leurs ennemis. Ici, on reste dans un ambiance moins globe-trotter, plus terre-à-terre. Bien qu’ils affrontent des adversaires redoutables, excentriques et dérangés (voire très dérangés, malsains même), ils resteront toujours à Morio (ou ses limites) et leurs combats resteront la majorité du temps de l’ordre du personnel.
L’autre point qui diffère, c’est l’absence d’un véritable fil conducteur. La menace est bien sûr représentée par le mystère que représente cette soudaine apparition de manipulateurs de Stands, mais ces derniers ne forment pas une association de malfaiteurs regroupée derrière un leader charismatique.
Et d’ailleurs certains ne sont que des lycéens qui n’ont pas le profil de tueurs en série (quoique, quelques-uns sont en bonne voie pour le devenir). Parmi tous ces manipulateurs de Stands, quelques-uns deviendront amis avec nos héros sans qu’ils n’en deviennent pour autant des alliés de combat. Mais on prendra plaisir à les retrouver de manière ponctuelle au cours de la série.
Enfin, autre point de divergence avec les autres parties, une bien plus large diversité quant aux situations vécues, puisqu’elles ne se résoudront pas systématiquement par des combats.
Il s’agit là d’une évolution déjà entamée dans Stardust Crusaders, mais en bien plus développée ici, et c’est ce qui me fait préférer Diamond is Unbreakable à toutes les autres générations.
Attendez de voir des personnages hauts en couleurs comme Tonio Trussardi ou Rohan Kishibe, et vous comprendrez mieux !
Mais revenons à ce premier épisode. Ici, Jotarô rencontre Josuke mais aussi Koichi Hirose. Ne vous fiez pas à son apparence chétive et quelconque, ni à ce qu’il dit, son nom mérite d’être retenu ! Il passe d’abord pour un simple commentateur auprès du spectateur / lecteur, l’habituel point d’ancrage, témoin ordinaire d’aventures extraordinaires de surhommes, toujours étonné de tout. Mais très vite, sans aller jusqu’à être le personnage central pour autant, il évoluera de manière bien plus intéressante pour l’histoire, comme nous le verrons ces prochaines semaines.
Quant à Higashikata Josuke, il est tout à fait digne de se faire appeler JoJo, tant il ne dénote pas un instant de ses prédécesseurs quant à sa personnalité et son Stand, Crazy Diamond.
De nature calme et discrète (malgré ses goûts vestimentaires et capillaires), il en faut beaucoup pour le mettre hors de ses gonds. SAUF si vous lui parlez de sa coupe de cheveux en mal. Dans ce cas précis, il devient sourd à tout raisonnement et déchaîne Crazy Diamond sur celui qui a osé se moquer de sa coiffure.
Crazy Diamond est un Stand rapide qui pose même problème au Star Platinum de Jotarô. Mais son véritable atout se trouve dans le fait que tout ce qu’il frappe violemment se répare automatiquement après-coup, êtres vivants comme objets.
Seulement, si Josuke se trouve en état de colère sourde au moment de frapper, l’état de la victime sera différent de sa forme initiale.
L’histoire commence donc ici assez tranquillement. On découvre notre premier tueur en série, mais dites-vous bien que ce n’est que le début.
Techniquement, c’est toujours un plaisir de voir un épisode de JoJo ! La série garde son identité malgré les changements au niveau de l’équipe de réalisation, et c’est un énorme soulagement, tant cette particularité forme pour beaucoup l’intérêt de cette oeuvre, au même titre que la bande originale et le doublage ! On notera aussi des effets de transition entre deux scènes très réussis et sympathiques.
Il y a toutefois un changement assez important. Dans les trois premières générations, l’intrusion du paranormal, du Bizarre, dans chaque épisode était clairement définie par un changement subit de couleurs dans les décors comme pour les personnages. On passait alors de couleurs naturelles à des couleurs surnaturelles.
Or, dans ce premier épisode, on se retrouve dès le départ et jusqu’à la fin avec ce ciel jaune, ces pavés saumon, ces routes vert pomme, comme si quelqu’un s’était amusé à jouer avec des couleurs saturées dans les réglages de son blu-ray !
Un parti pris qui déroute au premier abord, mais qui peut trouver une explication dans ce simple constat : La ville de Morio est à elle seule l’incarnation du Bizarre ! Pas étonnant dès lors que l’on soit en permanence dans une ambiance paranormale. Là où les précédentes séries jonglaient entre situations quotidiennes et banales et l’intrusion soudaine du surnaturel, il plane constamment sur Morio une atmosphère étrange. Ses habitants sont comme contaminés par une espèce de virus de la “Bizarrîte”, qu’ils soient ou non des manipulateurs de Stand. C’est donc un point fort de cette partie qui est ici mis en valeur à juste titre à travers ce choix graphique.“Maizalors, les scènes délirantes où les perso changent de couleur, c’est fini ?”
Eh bien non, jeune intervenant imaginaire, rassure-toi !
Si la ville baigne constamment dans ces couleurs bizarres, ce n’est pourtant pas le cas des habitants qui la composent. Mais cela aurait été décevant si l’une des marques de fabrique de cette série avait disparu, n’est-il pas ?
Que mes voix intérieures se rassurent, donc, les changements temporaires de palettes de couleurs sont encore à l’ordre du jour ! Ici, par exemple, il faut attendre la fin de l’épisode et l’introduction d’Angelo pour que l’on en vienne à savourer cette particularité ! Il y a même une variation de couleurs sur cette variation de couleurs ! Les coloristes ont dû s’en donner à coeur joie ! 😆
Pour terminer sur ce premier épisode, il est intéressant de noter quelques ajouts par rapport au manga. Ainsi une petite vieille apparaît à quelques reprises dans l’histoire et qui ne semble être là que pour la figuration. Étonnant, mais pourquoi pas ? Et puis Anjuro nous fait une brève apparition vers la fin, histoire de rendre la scène finale un poil plus compréhensible pour le spectateur j’imagine. C’est plutôt bien amené et raccord avec les évènements.
Voilà un premier épisode qui a tout de suite su mettre en avant l’ambiance particulière de cette quatrième partie ! Si toute la saison garde cette même qualité technique intacte, on est assuré de passer de très grands moments ! Manque plus qu’à voir l’Opening (et un Ending qui, selon la tradition, devrait être une reprise d’un hit international, peut-être datant de l’époque à laquelle se déroule cette partie), qui devra tenir la comparaison avec ses illustres prédécesseurs !
A suivre !"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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Diamond is Unbreakable
Episode 02
Higashikata Josuke Rencontre Angelo !
“Je protégerai cette ville et ma mère… à sa place… quoi qu’il m’en coûte…”Angelo a pris Josuke pour cible. Il sait où il habite et cherche le moyen de pénétrer chez lui. Tandis que Josuke réussit à l’empêcher de s’en prendre à ses proches, Angelo découvre que le grand-père Higashikata est l’homme qui l’a envoyé en prison pour la première fois.
Josuke et Jotarô vont tout tenter pour empêcher son Stand aqueux (rien de sale, ni en rapport avec Johnny Hallyday) de réaliser ses sordides désirs.
L’intro nous présente plus en détail Anjuro Katagiri, dit Angelo, le tueur et violeur d’enfants, ainsi que son Stand Aqua Necklace, dont la particularité est de se dissimuler dans n’importe quel élément liquide.
Premier ennemi de la série, Angelo est un avant-goût du “bestiaire” de monstres et autres tarés que compte Morio en son sein. Les actes meurtriers perpétrés par le passé et relatés ici font véritablement froid dans le dos, et ce même pour un habitué de l’univers de Hirohiko Araki.
L’épisode tout entier se déroule quasiment en un seul endroit, la maison des Higashikata, ce qui installe une ambiance presque claustrophobique avec la menace d’Aqua Necklace, épée de Damoclès protéiforme pouvant frapper à tout moment.
Crazy Noisy Bizarre Town, c’est le titre du nouvel Opening de JoJo ! Question mise en scène, il met en avant la ville de Morio autant que ses habitants les plus louches ! A ce niveau il est très réussi et a bien cerné l’essence de cette quatrième partie.
En ce qui concerne la chanson en elle-même, par certains aspects, elle rappelle Bloody Stream, OP de la deuxième partie, par son rythme et le côté pop. Même la mise en scène d’ailleurs, fait penser à Bloody Stream.
Pour mon appréciation, j’attends de voir sur la longueur. A la base, je n’appréciais pas Sono chi no Kioku – End of the World autant que ses prédécesseurs, mais au final j’ai totalement changé d’avis et j’en suis devenu accro même ! D’ailleurs, là, je viens de le revoir pour la troisième fois, et je commence vraiment à l’apprécier, ce “Crazy Noisy Biiiizarre Tooooown !” 😀Depuis le début de la série, l’Ending reprend une chanson sortie à l’époque de la diffusion du manga, ou à l’époque où l’action est située. Dans le cas présent, c’est I Want You du groupe Savage Garden qui illustre le très beau générique de fin. Le titre date de 96-97, ce qui le situe entre la fin de la publication de la quatrième partie (1996) et l’époque à laquelle l’action se déroule (1999).
Que l’on aime ou pas ces deux génériques, c’est un fait indéniable que David Production peaufine ses OP et ED ! Ce sont toujours des petits bijoux d’animation !
En définitive, ces deux premiers épisodes constituent une excellente introduction à l’univers de cette quatrième partie. Et bordel, je crois que j’en ai trop dit dans la revue du premier épisode, du coup, je fais du Valérie Damideau, je meuble ! “Drop the Mic, see you next time !” 😀
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Diamond is Unbreakable
Episode 03
Les Frères Nijimura – Partie 1
“Higashikata Josuke ! Moi, Nijimura Okuyasu, je vais t’anéantir avec mon Stand ! The Hand !”Angela n’a pas réussi à tenir tête à Kujô Jotarô et Higashikata Josuke, et le sort que lui a réservé ce dernier, bien que peu enviable, est à la hauteur des crimes commis par un tel psychopathe.
Quelques jours ont passé, Josuke et Koichi rentrent de l’école et passent devant une vieille maison inhabitée. Mais Koichi remarque une lueur de bougie à la fenêtre du premier étage. Alors qu’il s’approche pour observer les lieux, il se fait agresser par un jeune homme, Nijimura Okuyasu, qui prétend que la maison a été achetée par son père et que lui et Josuke n’ont rien à y faire. Au moment où Josuke intervient, une flèche est décochée du premier étage et atteint Koichi en pleine poitrine. De son côté, Jotarô enquête sur l’arc et la flèche qui seraient à l’origine des utilisateurs de Stand à Morio.
Seulement trois épisodes pour ce nouveau chapitre des aventures bizarres des JoJo et on a pourtant l’impression que ça fait plus longtemps que la série est de retour tellement le tout paraît maîtrisé !
La musique, par exemple. Quel morceau anthologique quand Okuyasu dévoile les pouvoirs de son Stand ! Impossible de ne pas se sentir happé par cette ambiance paranormale avec un tel score.
Et puis les effets spéciaux utilisés pour montrer les capacités de The Hand (et des Stands en général, comme les auras autour des utilisateurs de Stands), ajoutés aux changements de tons et de couleurs auxquels la série nous a habitués, finissent d’installer cette ambiance si particulière !
On ne le dira jamais assez, David Production ne se contente pas d’adapter une oeuvre culte en animation, ils l’embellissent encore plus par tous ces choix osés, voire extrêmes, mais tellement dans l’esprit de l’oeuvre de Hirohiko Araki que si ce dernier avait été à la réalisation, il n’aurait pas fait autrement !
C’est aussi dans cet épisode qu’Okuyasu fait son entrée. Personnage plus bête que méchant, assez typique de ces idiots magnifiques que l’auteur semble apprécier (comme Speedwagon ou Jean-Pierre Polnareff), c’est le genre de perso qui se bonifie avec le temps. Laissez-lui sa chance !
Morio continue d’entretenir ses mystères, les salauds s’y bousculent presque, mais nos JoJo veillent ! Et quel pied de les voir se rencontrer au détour d’une rue !
A suivre !
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<p style=”text-align: center;”>JoJo’s Bizarre Adventure</p>
<p style=”text-align: center;”>Diamond is Unbreakable</p>
<p style=”text-align: center;”>Episode 04</p>
<p style=”text-align: center;”>Les Frères Nijimura – Partie 2</p>
<p style=”text-align: center;”>
“Quiconque ose perturber mon plan de l’arc et de la flèche… devra le payer de sa vie.”</p>
Josuke a réussi à vaincre Okuyasu et son Stand The Hand. Mais le répit est de courte durée car Keicho, le grand frère d’Okuyasu, entraîne JoJo à l’intérieur de sa demeure en enlevant Koichi, gravement blessé par la flèche qu’il lui a décochée en pleine poitrine. Avec son Stand Bad Company, Keicho accule son adversaire, mais il reste méfiant, Koichi réagit positivement à l’attaque de la flèche et commence à développer un Stand.
Après Okuyasu, c’est au tour du frère aîné de combattre Josuke. Plus intelligent mais également plus sadique (deux traits de caractère qui vont souvent par paire dans l’oeuvre de Araki !), on aperçoit chez cet utilisateur de Stand un début de ce qui motive son obsession du tir à l’arc sur cibles humaines. Keicho recherche un pouvoir particulier dont il semble vouloir se servir.</p>
Hirohiko Araki est aussi connu pour le manque de cohérence dans ses histoires, et ici il en fait encore la démonstration.
Ainsi, en découvrant Bad Company, on se demande comment il a pu lui permettre de pénétrer dans la cellule d’Anjuro et en ressortir sans alerter les gardes. Il y a aussi le fait que Keicho a décoché la flèche dans la bouche d’Anjuro et ce dernier n’est pas mort pour autant, alors que si Josuke ne l’avait pas soigné, Koichi semblait sur le point de mourir de l’attaque de cette même flèche !
C’est juste un point de détail, et ça ne gâche en rien le plaisir de visionnage de cette excellente série bien sûr, mais ça montre que l’adaptation du manga par David Production est à ce point respectueuse qu’elle ne cherche pas à corriger ces incohérences. Trop respectueuse ? Peut-être, mais il faut aussi savoir que ces incohérences font aussi le charme de la saga. Ce sont ces petites choses sur lesquelles on aime à pinailler, à côté des nombreuses qualités de la série, ce qui forme un contraste bienvenu, qui donnent une dimension humaine à cette vaste fresque humaine racontée par ce maniaque du maniérisme, du bizarre et du gore qu’est Araki. Un peu comme le sourire de Mona Lisa, ça laisse perplexe, on cherche des explications, et du coup c’est indissociable de l’oeuvre. Perfection et imperfection se mélangent, et c’est bôôô ! 😆
On revient un peu sur l’épisode, quand même, c’est un peu le sujet ! L’ambiance diffère de l’épisode précédent, et c’est voulu. Après un combat contre un Okuyasu franc du collier et brut de décoffrage, du genre à foncer dans le tas sans réfléchir, c’est au tour de Keicho, méthodique, voire compulsif, et prudent, il sait créer les bonnes conditions pour mettre en valeur son Stand.
Et l’ambiance glauque à souhait de la première partie de l’épisode est parfaitement adaptée au style de Keicho. Cette trace de sang qui s’étale jusqu’au premier étage, ces couleurs sombres avec si peu de sources de lumière dans la maison, cette musique flippante quand Josuke monte prudemment les marches ! Il faut vraiment attendre de voir Keicho se pointer pour nous rappeler qu’il est nécessaire de respirer pour vivre ! 😆
Alors oui, ne soyez pas surpris, ce quatrième épisode est une excellente fournée, une fois de plus ! C’est toujours aussi beau à voir, c’est toujours un régal pour les cages à miel, et que dire de ces personnages tous plus tarés les uns que les autres ?!
Peu importent les défauts (mineurs), on reste scotché à l’écran du début à la fin, pas loin d’être bercé par la musicalité des voix hurlantes à l’extrême de ces seiyû qu’on imagine facilement littéralement épuisés à la fin de chaque séance de doublage !
A suivre !
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<p style=”text-align: center;”>JoJo’s Bizarre Adventure
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Episode 05
Les Frères Nijimura – Partie 3
“Vous avez donc fini par voir… ce qui devait rester caché”</p>
Même dix ans après sa mort, Dio continue d’influer sur le destin des utilisateurs de Stand. Alors que Josuke préférerait quitter la demeure des Nijimura le plus rapidement possible, après son combat contre Keicho, Koichi le persuade de rester, le temps de parvenir à mettre la main sur l’arc et la flèche, responsables de tant de morts et de malheur sur Morio.
En fouillant les lieux, les deux adolescents tombent sur une horrible créature difforme enchaînée. Ayant repris ses esprits, keicho leur révèle qu’il s’agit de son père, utilisateur de Stand repéré dix ans avant par Dio et en qui ce dernier avait implanté un bourgeon de chair. A la mort du vampire, ses cellules immortelles ont dégénéré et changé leur père en un monstre immortel. Depuis, Keicho est à la recherche d’un utilisateur de Stand capable de mettre fin à ses jours.
C’est avec cet épisode que se termine la partie des Nijimura, sur une note poignante, et que commence la chasse au Red Hot Chili Peppers… ou presque ! En effet, Hirohiko Araki dévie légèrement de la route de l’arc et de la flèche, le temps de s’intéresser un peu plus en profondeur à ses personnages, à commencer par Koichi, et de jouer également les guides touristiques de Morio, tout en restant dans le thème des Stand !
C’est donc une fin poignante qui nous est livrée ici, avec l’histoire du père Nijimura. Araki parvient toujours aussi facilement à nous faire passer de la haine à la compassion envers ses personnages. Certes, ça n’efface en rien le fait que ce sont des enfoirés (meurtriers en plus, pour certains), mais voilà qu’on nous présente les choses sous un nouvel angle, apportant aux personnages certaines explications à leurs actions. Je l’ai déjà dit par le passé, et je le répéterai sûrement à l’avenir, mais c’est une des forces d’Araki, apporter un background solide à son environnement, ne se contentant jamais de dépeindre des salauds qui agissent comme des salauds sans véritable raison (passé, caractère, ressentiments…).
L’accompagnement musical de l’épisode pourra sembler cliché mais il sert efficacement l’histoire, sans pour autant appuyer le côté larmoyant des scènes tristes. A contrario, la première partie jouant sur l’horreur et la surprise de l’inconnu joue beaucoup dans l’ambiance film d’horreur.
Une ambiance poignante à souhait avec la famille Nijimura et son histoire passé, et si l’ombre de Dio est présente, elle est surtout prétexte à mettre en avant une tragédie familiale.
Le prochain épisode mettra donc Koichi à l’honneur, avec la découverte des propriétés de son Stand évolutif, Echoes !A suivre !
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Episode 06
Hirose Koichi (Echoes)
“Le silence ! Vrillant le roc. Le cri des cigales.”</p>
Depuis qu’ils ont été volés par un utilisateur de Stand inconnu, impossible de retrouver l’arc et la flèche. Plusieurs jours ont passé. Pour son entrée au lycée, Koichi s’est vu offrir un VTT avec lequel il prend plaisir à arpenter les rues de Morio. Mais alors qu’il part en cours, il heurte au tournant d’une rue un sac posé au milieu de la route. Du sang et des miaulements déchirants s’échappent de ce sac.
Paniqué et horrifié, Koichi ne sait plus quoi faire. Témoin de la scène, Kobayashi Tamami ancien étudiant au même lycée que Koichi, tente de le rassurer en lui expliquant qu’il n’aurait rien pu faire pour éviter ce sac et lui propose d’aller enterrer le chat en échange de son argent. Après tout, c’est normal, puisqu’il s’agissait de son chat, et qu’il s’épargnera le poids de la culpabilité s’il le dédommage financièrement.
Comme l’indique le titre de l’épisode, c’est Hirose Koichi qui est ici le personnage principal. Cependant, cet épisode s’intéresse tout autant à son antagoniste, Kobayashi Tamami, petite frappe de vingt ans spécialisée dans l’arnaque et l’extorsion d’argent, ce qui lui est facilité par son Stand particulier. Un Stand appelé simplement “le cadenas” (ou “the lock”) et qui prend la forme… d’un cadenas, dont la caractéristique est de jouer de la culpabilité de sa cible. Ainsi, Tamami se lance dans une mise en scène au cours de laquelle il met sa cible dans une situation délicate, et dès que celle-ci se sent coupable, un cadenas se matérialise sur son corps, et celui-ci sera plus ou moins alourdi selon le poids de la culpabilité ressentie. Le seul moyen de s’en débarrasser étant de ne plus se sentir coupable, on comprendra aisément qu’il s’agit là du Stand rêvé pour tout escroc en quête de bonnes poires à dépouiller, et la famille Hirose est, il faut bien l’avouer, un vivier de bonnes poires !
Tamami n’est donc pas un bastonneur, c’est un personnage qui symbolise plutôt bien le virage que prend Araki à partir de cette quatrième partie. Même si la baston reste heureusement présente (c’est pas le Joker qui disait “quand on a du talent, on se doit d’en tirer profit” ? 😀 ), l’aspect psychologique prend le dessus dans la majorité des joutes, dorénavant. Il ne s’agit plus seulement de trouver la bonne stratégie de combat et le point faible de l’adversaire, il s’agit aussi de contourner ses règles et de déjouer ses pièges. Les Stands ne sont plus forcément des atouts techniques de force ou de rapidité, ils deviennent plus complexes, plus subtils, à l’image du cadenas de Tamami ou de l’Echoes de Koichi. On ne se demande alors plus si le Stand aura suffisamment de force pour contrer son adversaire, mais plutôt si l’utilisateur dudit Stand saura faire preuve de suffisamment d’intelligence pour en exploiter les capacités de manière optimale.
Le Stand de Koichi a une qualité plutôt rare dans l’univers de JoJo, il évolue ! Mieux encore, Echoes, puisque c’est ainsi que Koichi le baptise, fait presque figure de Tamagotchi !
A la base, ce n’est qu’un oeuf, mais au fur et à mesure que Koichi évolue, ou mûrit, face à l’adversité, Echoes prend une nouvelle forme. Lorsqu’il éclot, il développe un pouvoir basé sur l’utilisation des onomatopées. Il créé un bruit, une onomatopée en terme bédé-esque, ou prononce une phrase simple et l’envoie sur sa cible. Le résultat est très visuel et donc difficile à décrire, mais bien utilisé, l’effet peut être terrible. En gros, cela va du simple son résonnant ad nauseam à l’intérieur du corps de la cible et le rendant ainsi insupportable, jusqu’à une phrase capable d’influencer la personne qu’elle a atteinte. Et cette évolution n’est pas terminée, puisqu’Echoes est encore destiné à évoluer !
C’était un épisode dense en définitive, puisqu’il rassemble à lui seul cinq chapitres du manga, là où habituellement ce sont trois chapitres, parfois quatre, qui forment un épisode de vingt minutes. Et très peu de choses ont été retirées du manga, puisque la seule absence que j’aie remarquée est le moment où Tamami dit à la mère de Koichi qu’il a rencontré son coiffeur ! Une ligne de dialogue sans importance donc. Et pourtant, rien ne fait précipité, l’épisode est fluide et simple à suivre. Il comporte de plus de jolis effets de style qui n’ont d’autre ambition que de faire vivre une scène de dialogue assez statique. C’est tout-à-fait dans l’esprit de la série et du manga, et c’est très agréable à l’oeil .
On peut également noter, en début d’épisode, un ajout par rapport à la BD, déjà utilisé dans le premier épisode d’ailleurs, la radio locale de Morio, avec quelques clins d’oeil de son animateur, un certain Kai Harada, qui reprend la fameuse prédiction de Nostradamus pour l’été 99, celle que Paco Rabanne a interprété avec insistance comme annonçant la chute de la station Mir sur Paris (en août). Sauf qu’ici, on parle juste de la prédiction de Mimi, annonçant la venue du “Roy d’Effroi” en juillet 99. Et l’autre clin d’oeil est en rapport avec l’histoire, puisqu’un auditeur a dédicacé une chanson en mémoire de son grand frère. Okuyasu ?Servant de véritable introduction au personnage de Koichi, l’épisode remplit parfaitement son office et l’amène également à une évolution bienvenue, passant du statut de simple spectateur / victime à celui de véritable allié pour ses amis, si jamais le besoin s’en faisait sentir !
A suivre !
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Episode 07
Hazamada Toshikazu [Surface]
“Celui qui est copié reproduit les mêmes gestes que moi… en gros, je suis une poupée manipulatrice !”A la sortie du lycée, Kobayashi Tamami vient livrer un tuyau à Koichi et Josuke sur un possible manieur de Stand, un certain Hazamada Toshikazu qui fréquente le même lycée qu’eux. Afin d’enquêter sur lui, Josuke va fouiller son casier, dans lequel il trouve un pantin en bois à taille humaine. Ce dernier prend l’apparence de Josuke quand celui-ci le touche, pire, Josuke ne peut s’empêcher de reproduire les mêmes mouvements que la marionnette qui se révèle être le Stand de Hazamada, Surface. Son objectif, aller à la rencontre de Jotaro sous cette apparence et le tuer. Josuke et Koichi s’engagent dans une course contre la montre. Quel sera le premier Josuke à rejoindre Jotaro ?
Cette semaine, ce n’est pas le meilleur épisode de la quatrième génération qui est animé, loin de là ! Il faut dire que non seulement l’antagoniste est inintéressant (on sait tout au plus qu’il est complexé par son manque de succès auprès de la gent féminine) en plus de ne pas apparaître avant son Stand et d’avoir moins de temps d’antenne que lui. Malheureusement, son Stand est tout aussi inintéressant, du moins mal exploité.
Cela dit, il est amusant de constater que Hazamada ne s’entend pas avec son Stand, et que celui-ci semble agir par sa propre volonté (dans certaines limites). Ce n’est certes pas la première fois que cela arrive, mais voir un manieur se disputer avec son Stand permet de sauver cette histoire de la médiocrité.
Ici, pas d’exploits, pas de combats sophistiqués, pas de tactique alambiquée, juste une intrigue assez paresseuse et un dénouement sans surprise. Hirohiko Araki nous a habitués à bien mieux en terme de résolution d’intrigue et de bizarreries. Disons qu’il s’est quelque peu reposé !
Mais ! Malgré tout cela, l’anime rend cette histoire bien plus attrayante !
Ainsi, l’introduction de l’épisode nous montre une scène qui n’est seulement qu’évoquée dans le manga (l’histoire du pote de Hazamada évoquée par Tamami), et elle installe tout de suite l’ambiance avant même le générique. Un générique qui au passage a évolué, comme on pouvait s’y attendre, une fois que Echoes, le Stand de Koichi, a atteint sa première forme dans l’épisode précédent. “Mistery !!”
Et comme cela arrive souvent dans la série, on se permet même de faire apparaître un personnage qui prendra toute son importance dans la suite, installant ainsi une continuité bien plus marquée que dans le manga. Ici, c’est Yukako Yamagishi, qui montre un vif intérêt pour Koichi. On serait tenté de l’envier, le petit veinard ! On voit également à la fin de l’épisode le Stand électrique responsable de la mort du frère de Okuyasu et détenteur de l’arc et de la flèche, qui n’apparaîtra pourtant pas avant encore quelques épisodes.
Et tout cela fait qu’en définitive, ce fut un épisode malgré tout fort plaisant, ce qui prouve que même un passage très moyen du manga peut être magnifié par son adaptation animée, simplement parce que le doublage, l’ambiance sonore, l’OST et les quelques ajouts narratifs apportent au tout un regard différent. Oui, en fait, ça passe bien mieux en animation !A suivre !
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Diamond is Unbreakable
Episode 08
Yamagishi Yukako est Amoureuse – partie 1
“Pour une raison que j’ignore… et sans même connaître l’identité de chacun… les manieurs de Stand s’attirent inconsciemment les uns les autres”La piste sur le “mec électrique” reste froide, puisque Hazamada n’a jamais été en contact avec lui, et qu’il ne sait d’ailleurs rien sur l’arc et la flèche. Néanmoins, il fait part d’une révélation intrigante : les manieurs de Stand finissent tôt ou tard par se rencontrer, tel le fil rouge du destin. Une vérité qui semble se vérifier du côté de Koichi lorsqu’il se voit invité par Yamagishi Yukako à boire un verre et qu’elle lui fait une déclaration d’amour.
Cette dernière est donc aussi une manieuse de Stand, mais c’est surtout son côté psychopathe qui est mis en avant.
Difficile de ne pas penser à Misery, lorsqu’elle finit par le séquestrer ! En effet, Josuke et Okuyasu, ayant remarqué qu’elle était une manieuse de Stand psychotique, encouragent Koichi à rompre avec elle en faisant en sorte de la dégoûter. Ils décident donc de le calomnier en présence de la lycéenne. Le résultat donne l’effet inverse de celui recherché, et c’est donc Koichi qui en fait les frais, façon Misery !
Yukako fait donc son entrée dans la série à partir de cet épisode, et avec elle l’idée que les manieurs de Stand sont destinés à se rencontrer. D’ailleurs, au moment où Hazamada évoque ce lien surnaturel, on nous montre quelques-uns des futurs lieux de Morio qui seront le théâtre de prochaines rencontres. C’est très malin et ça appuie d’autant plus l’idée que la ville de Morio n’est définitivement pas un endroit comme les autres.
Étonnamment, le générique d’ouverture se voit opérer un changement déroutant, la musique accompagnant le morceau Crazy Noisy Bizarre Town a subi un arrangement plus Dance qu’avant, plus synthétique. Le résultat n’est pas très heureux, du moins à mes oreilles, et c’est bien dommage parce que j’avais fini par l’apprécier, ce rythme funky.
Voilà une première partie qui en fait voir de toutes les couleurs au pauvre Koichi ! Cela dit, étant donné que son Stand évolue à chaque difficulté qu’il rencontre dans sa vie, on serait tenté de croire qu’il ne demande que ça, inconsciemment, le galopin ! C’est pas vraiment un spoiler, dès lors, que de dire qu’Echoes va bientôt atteindre un autre niveau ! 😆
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
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JoJo’s Bizarre Adventure
Diamond is Unbreakable
Episode 09
Yamagishi Yukako est Amoureuse – partie 2
“Je ne te laisserai plus sortir de cette maison jusqu’à ce que tu m’aimes… Et je te promets que tu vas m’aimer, de gré ou de force ! Sinon… je pourrais bien te tuer…”Yukako a enlevé Koichi et le séquestre dans une maison éloignée du centre-ville de Morio, aidée de son Stand capilaire. Grâce à Echoes, le jeune lycéen parvient néanmoins à avertir Josuke. Mais ce dernier arrivera-t-il à temps avant que Yukako ne découvre le pot-aux-roses et Echoes ? Ou bien Koichi parviendra-t-il à se sortir d’une situation aussi périlleuse par ses propres moyens, aidé de son Stand sonore ?
Comme je le disais précédemment, Koichi a le chic pour s’attirer les ennuis. Il pouvait se vanter d’avoir été pris en grippe par une beauté comme Yukako, mais il s’avère que cette beauté en question est assez tarée pour décider que s’il ne ressent rien pour elle, elle le tuera.
L’intérêt de cette histoire tient surtout dans le fait de savoir comment Koichi va se sortir d’une telle situation, et si Echoes va une fois de plus évoluer pour le sortir du pétrin, le cas échéant. De toute façon, dès qu’il s’agit de Koichi dans le rôle principal, c’est la chose que l’on attend le plus, voir ce garçon faible et timoré à la base gagner en assurance et en volonté au fur et à mesure de ses rencontres avec d’autres utilisateurs de Stand.
C’est indéniablement l’une des attractions de cette quatrième partie, voir un personnage commun et fade devenir peu à peu un héros de la trempe de ceux qui sont au centre de chaque génération de JoJo ! Et il faut bien reconnaître que Koichi est à la hauteur de toutes les attentes en ce domaine. Il maîtrise les pouvoirs sonores d’Echoes et tire avantage de situations a priori à son désavantage.
La réalisation technique est bien mais pas top, cette semaine. Cela dit, même si ce n’est pas le plus bel épisode de la série, le rendu de la folie de Yukako est assez impressionnant. Que ce soit au niveau de son visage, lorsqu’elle finit par péter un cable, ou de sa voix qui passe de la plus grande douceur à la colère la plus noire (Mamiko Noto réalise un travail impeccable), difficile de ne pas compatir au sort de Koichi.
Bah alors, qu’est-ce qu’il en pense de cet épisode ? Il en pense qu’il est plutôt pô mal, ma p’tite dame ! Il appuie sur les moments forts du manga, entre la folie de Yukako et l’héroïsme de Koichi, qui prouve une fois de plus qu’il sait gérer les psychopathes en devenir, tout en surmontant ses doutes et craintes. Mais peut-on vraiment attendre autre chose de la part du studio David Production, qui prouve depuis le début de l’aventure bizarre de JoJo qu’ils savent ce qu’ils font ? Que ce soit dans le fond comme dans la forme (surtout dans la forme, même), ils rendent hommage de fort belle manière à l’oeuvre de Hirohiko Araki.
A suivre !
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