Se souvenir de moi

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Feanor-Curufinwe le 15 juin 2016 à 10 h 57 min #397440

ça va paraître rétrograde ce que je vais dire, mais j’aimerais bien revoir des oeuvres réalisées à l’ancienne, au cellulo et à la main, parce qu’il y a un effet qu’on ne retrouve pas avec les techniques actuelles, pour l’instant du moins. Le côté plus approximatif, moins “clean”, moins synthétique dans les couleurs, et le rendu est plus organique d’une certaine manière. Quand on fait la comparaison avec les séries actuelles et celles de l’ancienne époque, on sent bien qu’on a perdu quelque chose, même si on y gagne autre chose !
ça me manque beaucoup, je dois dire !

Edith : Cela dit, il y a des oeuvres qui arrivent à tirer leur épingle du jeu et à sortir quelque chose de frais, comme JoJo’s Bizarre Adventure et ses effets de couleurs et ses onomatopées proéminentes ! 😀

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Sotelo le 15 juin 2016 à 13 h 38 min #397452

Oui, je vois ce que tu veux dire ! ^_^

Avant, c’était plus “sale”, quand les persos morflaient, on le ressentais presque physiquement ! On a effet perdu quelque chose en un sens, mais comme tu le dis, certaines séries actuelles parviennent à donner de très beaux rendus. Jojo’s Bizarre Adventure est un excellent exemple, ça claque hein ! Et heureusement, car le contraire aurait dénaturé ces persos incroyables.

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geoff34 le 15 juin 2016 à 14 h 24 min #397454

Il faut voir aussi le contexte de l’époque, la France fut tout de même un des premier pays en dehors du Japon à connaître Dragon Ball, on a connu le phénomène assez tôt, donc on ne pouvaient pas comparer des productions fait en numérique car c’était encore rare à l’époque.

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Feanor-Curufinwe le 20 juin 2016 à 11 h 50 min #398128

Dragon Ball Super
Episode 48
Kibô !! Futatabi
Ima de Mezameyo Trunks
L’Espoir à Nouveau !!
Trunks se Réveille dans le Présent

“Tu ne vas pas t’arrêter de combattre même en sachant que tu ne peux gagner. Les saiyens sont vraiment intéressants !”

Trunks du futur fait face à Black, l’étonnant sosie maléfique de Son Gokû responsable de la destruction de son monde. Il réussit à échapper à son attention pour prendre la machine à voyager dans le temps et se retrouve dans le présent, inconscient, découvert par le jeune Trunks. Lorsque Bulma apprend la nouvelle, elle avertit Vegeta et Gokû, toujours chez Beerus.

Mes aïeux, quelle première partie ! Trunks contre Black dans un duel homérique et épique, ça fait plaisir ! La réalisation est à la hauteur de cette mise en scène et nous livre quelques séquences de haut standing !
Malheureusement, après ce combat dantesque, dès que Trunks arrive dans le présent, ça traîne beaucoup dans la seconde partie. On s’attarde sur petit Trunks et ses cours particuliers accompagné de Mai, Shû et Pilaf. Pourquoi pas ? Seulement, c’est une parenthèse maigre et pas très drôle.

Encore que, si ça s’arrêtait là, ce n’était pas déplaisant, mais l’intrigue traîne les pattes dans cet épisode, entre le jeune Trunks qui se demande qui est ce garçon que sa mère appelle Trunks et Gokû qui interrompt une partie de limbo entre Maître Karin et Yajirobe pour venir chercher des senzu et qui ne peut s’empêcher de leur demander si ce qu’ils font est intéressant ou amusant (d’ailleurs, y a un côté mise en abyme là, parce que le spectateur se demande la même chose), et il faut attendre la fin de l’épisode pour que Trunks se réveille. Du coup, en dehors de l’époustouflante introduction, on se trouve clairement devant un épisode de remplissage avec du vent, et y a pas vraiment grand-chose à en dire ni à en retirer…

Un bon épisode, donc, mais qui vaut surtout pour sa première partie. Y a vraiment pas de quoi péter un câble non plus, mais force est de reconnaître que ça traîne, là. Le teaser du prochain épisode laisse espérer plus d’action et de révélation, et c’est ce qu’on attend, bien évidemment !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 27 juin 2016 à 11 h 32 min #399544

Dragon Ball Super
Episode 49
Mirai Kara no Message
Gokû Black Shurai !
Un Message du Futur
L’Invasion de Gokû Black !

“Ce type s’est présenté de lui-même comme étant Son Gokû”

Trunks se réveille dans le présent et s’attaque aussitôt à Gokû venu lui apporter un senzu. Heureusement, une bonne baffe maternelle de Bulma suffit à lui remettre les idées en place. Présents également, Beerus et Whis signalent que le voyage dans le temps est un crime, mais ils décident de fermer les yeux devant une “offrande” de Bulma qu’ils n’avaient pas encore goûtée jusqu’ici, la saucisse de poisson !
Alors que Trunks raconte ce qui est arrivé dans son époque, Bulma inspecte la machine à remonter le temps et découvre un journal écrit par elle-même, version future.

Si le précédent épisode démarrait en trombe avec une première partie explosive et nerveuse, il se terminait malheureusement par une seconde partie poussive. Eh bien ici, c’est le contraire ! La première partie traîne en longueur, même si les quelques informations qu’elle distille sont plus intéressantes que précédemment. Toujours est-il qu’on a l’impression que l’arc actuel est dilué sciemment et que la production multiplie par deux le nombre d’épisodes prévus initialement.

Cela étant dit, la deuxième partie fait au contraire du bon boulot et c’est fort plaisant ! Lorsque Trunks raconte ce qui lui est arrivé depuis la période Cell, on se surprend à avoir le sourire aux lèvres lors de son évocation de l’arrivée de Babidi sur Terre. Sa version de l’histoire, bien que logique et pas très surprenante, lui apporte un surplus de vie, de background, alors que, niveau design, on aurait pu être en droit de croire qu’il n’avait pas vraiment évolué depuis le temps. Et d’ailleurs, cette impression d’évolution ne fait que se renforcer lorsque Vegeta lui demande pourquoi il garde encore son épée, ou quand Gokû lui demande un petit combat, histoire de jauger ce que vaut Black.

Techniquement, la réalisation n’est pas au top. Le chara-design est médiocre et les personnages semblent trop raides. De même, la mise en scène ne fait pas du tout honneur au combat entre Trunks et Gokû (c’est pourquoi je n’ai pas fait de capture d’écran de ce moment), alors qu’il y avait là matière à donner encore plus de frisson au spectateur en lui rappelant, pourquoi pas, la première rencontre entre les deux personnages, lorsque Gokû revenait après un an d’errance dans l’espace. Il est même clair que c’était le but de cette passe d’armes, vu que le résultat est le même.

M’enfin, ni la première partie poussive, ni la réalisation à la masse ne peuvent entamer l’enthousiasme apporté par cet épisode, dans l’ensemble ! Il y a encore beaucoup de choses qui n’ont pas été dites et des énigmes à résoudre, et peut-être, peut-être, n’y aura-t-il plus de perte de rythme par la suite. L’histoire est passionnante autant qu’intrigante, Trunks est au top et la perspective des évènements à venir donne envie d’y être déjà !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 4 juillet 2016 à 12 h 12 min #400620

Dragon Ball Super
Episode 50
Gokû tai Black !
Tozasareta Mirai he no Michi
Gokû contre Black !
Le Chemin vers le Futur est Scellé

“Combattant le plus fort de la grande race guerrière, montre-moi tous tes pouvoirs”

Alors que Gokû s’apprête à suivre Trunks à son époque pour affronter Black, ce dernier déchire le ciel en deux et apparaît dans le présent, à l’aide d’une étrange bague que Beerus et Whis reconnaissent immédiatement. C’est Gokû qui s’avance le premier pour affronter Black.

De mieux en mieux ! Cet arc cultive décidément le mystère, en dévoilant ses cartes de manière parcimonieuse et très prudente ! A chaque épisode on apprend quelque chose en plus, et lorsqu’on pense avoir un embryon d’idée sur l’intrigue, de nouveaux éléments apparaissent et l’histoire prend un nouveau virage inattendu. Sincèrement, je n’avais pas ressenti une telle aura de mystère et je ne m’étais pas autant posé de questions depuis la période des cyborgs !
Il faut aussi souligner une belle maîtrise scénaristique. Ici, les combats ne prennent pas toute la place dans l’histoire. Bien que toujours présents, ils sont relativement courts et nerveux (en tout cas quand ils sont bien mis en scène), et partagent le temps d’écran avec la mise en place de l’histoire.

Et quelle histoire ! Evidemment, le fait qu’on y distille les informations au compte-goutte joue aussi, mais le mystère est tout de même savamment entretenu quant au personnage de Black. Ici et là on découvre quelques indices, à travers certaines de ses paroles, ou les artefacts qu’il utilise, mais difficile de savoir exactement de quoi il retourne !
Ajoutez à ça une utilisation très intelligente du riche background de la saga, permettant de ménager un excellent sens du drame et du suspense, et pour peu que l’arc continue sur cette lancée, je ne serais pas très loin de clamer haut et fort qu’on tient là une des meilleures parties de tout Dragon Ball ! J’annonce !

Techniquement, on sent bien qu’il y a un net progrès qualitatif, mais la série continue néanmoins de souffler le chaud et le froid. Par exemple, ici, les premières minutes de l’épisode flattent la rétine, mais dès le moment où Black et Gokû vont à la cogne, le chara-design devient moins agréable, et on garde également cette impression de raideur des deux personnages pendant leur combat, comme lors de l’épisode précédent, en somme.

Mais une fois de plus, c’est un détail par rapport au plaisir retrouvé du fan de la série, celui qui a connu cette époque bénie où tout semblait nouveau, quand il suivait les exploits de ses héros à la télé, au moment de leur première diffusion, sans savoir à l’avance ce qui arriverait, parce que le manga n’était pas encore publié en France, ou qu’il n’avait pas encore rattrapé l’anime, et que les trolls n’étaient encore que des monstres qui vivaient dans les grottes des romans de fantasy et pas des petits cons qui venaient vous raconter la fin de l’histoire sur le net ! Ah oui, c’était une époque bénie !

A suivre ! Et comment !

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Feanor-Curufinwe le 12 juillet 2016 à 11 h 26 min #401595

Dragon Ball Super
Episode 51
Toki wo Koreta Omoi
Trunks to Mai
Les Sentiments qui Transcendent le Temps
Trunks et Mai

“Encore… je veux en apprendre encore plus sur Son Gokû”

Renvoyé de force à son époque, Black est néanmoins parvenu à détruire la machine à voyager dans le temps de Trunks. Heureusement, Bulma a gardé la machine qui avait amené Cell à leur époque. En attendant sa réparation, Gokû et Vegeta sont repartis s’entraîner chacun de leur côté. Quant à Trunks, lorsqu’il reconnaît Mai, il lui raconte quel est son rôle dans le futur.

On sait par avance, quand on regarde une série-fleuve comme Dragon Ball Super, qu’on se retrouvera à plusieurs reprises devant des épisodes assez malingres en terme d’évolution de l’intrigue en cours. Ici, on se trouve clairement devant l’épisode le plus faible de l’arc Trunks du futur, pour l’instant. Cela dit, l’intrigue générale de cet arc est tellement passionnante que même son épisode le plus faible reste intéressant à suivre !
Passés les dix premières minutes qui servent uniquement d’exposition et de rappel des enjeux, on repart dans les souvenirs de Trunks, et même si ce n’est pas une déferlante d’action et de révélations qui nous souffle en pleine tronche, on continue d’en apprendre petit à petit sur ce Black et son aversion pour l’Humanité, ainsi que sur ses origines. Un puzzle dont on commence enfin à voir à peu près la gueule qu’il aura une fois terminé, mais dont on sait pertinemment qu’il nous garde en réserve ses meilleures pièces pour la suite.

Techniquement, la première partie est relativement moche, mais c’est pô bien grave, vu que c’est la partie où il ne se passe rien. La seconde partie rattrape quelque peu le truc, surtout le passage des souvenirs de Trunks de son époque, qui relève bien le niveau, sans être très folichon pour autant.

On respire dans cet épisode, on reprend son souffle ! Mais au vu des images du prochain épisode, c’était un court répit, et vu les questions soulevées ici, m’est avis que l’épisode 52 est bien parti pour nous balancer quelques révélations pas piquées des hannetons !

Et c’est sur cette expression particulièrement moisie que se termine cette revue, à suivre !

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Feanor-Curufinwe le 18 juillet 2016 à 10 h 49 min #402331

Dragon Ball Super
Episode 52
Shitei Saikai
Son Gohan to “Mirai” Trunks
La Réunion du Maître et de l’Élève
Son Gohan et Trunks “du Futur”

“Merci, Gohan. Je sais maintenant exactement pour quoi je me bats””

Alors que Bulma s’active à la réparation de la machine temporelle, aidée de Pilaf, Mai et Shu, le reste de la bande vaque à ses occupations pour tuer le temps. N’arrivant pas à dormir sans faire de cauchemar, Trunks raconte à Krilin et Piccolo un peu de son histoire avec sa version de Son Gohan. La nostalgie aidant, il décide d’aller rendre visite à son maître.

Alors, là, y a de la mauvaise et de la bonne nouvelle !
La mauvaise, on va pas se mentir, c’est ce qui va être principalement abordé dans cette revue. En gros, et contrairement à ce que je croyais la semaine dernière, il ne se passe pas la moindre chose dans cet épisode. Si vous n’avez pas de temps à perdre en ce moment, ou si peu, ne le gaspillez pas avec l’épisode 52 de DBS. Attendez patiemment la semaine prochaine, vous ne ratez rien. Et en plus, profitez-en pour mater la nouvelle série Berserk, c’est du bon ! Voyez, tellement il ne se passe rien, je fais de la réclame pour une autre série, c’est vous dire combien je meuble pour donner un peu de consistance à cette revue !

Cela dit, on peut quand même féliciter la réalisation de ne pas avoir choisi la facilité lors de la scène du flashback, celle où Trunks se remémore le décès de Gohan face aux cyborg, en ne reprenant pas la scène de l’épisode spécial l’Histoire de Trunks, mais en la reproduisant (ce n’est pas la première fois, d’ailleurs). C’est admirable, en un sens, même si graphiquement ce n’est pas le plus bel épisode de la série, loin de là.

De plus, et sans revenir sur mon avis, c’est également appréciable de donner un peu de corps, de but à la visite de Trunks chez Gohan, au delà du fait de simplement réunir les deux hommes. C’est grâce à cette visite, à la vision chaleureuse de la famille, concept fondamental pour Trunks du futur, éternel solitaire, que ce dernier parvient à reprendre du poil de la bête. L’évolution du personnage continue, mais c’est aussi un rappel au spectateur de ses motivations, et aussi que, dorénavant, quel que soit le dénouement, Trunks vit dans un monde véritablement mort (sa mère et Mai étaient ses derniers liens). Bien sûr, on n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation qui pourrait se finir sur une meilleure note, plus optimiste, toutes proportions gardées, on parle de Trunks du futur, là ! C’est donc un concept qui marchera sur le long terme, à défaut d’être folichon en lui-même, isolé dans un épisode quasiment filler.

Reste que tout cela est très mince. Il ne se passe rien dans cet épisode. On stagne. Maintenant, la bonne nouvelle, c’est que ça ne concerne qu’un épisode, et que le suivant changera la donne, comme la fin de celui-ci nous l’annonce. Je sais, j’ai déjà dit la même chose après avoir vu l’aguicheur de cet épisode-ci, mais là, s’il ne se passe rien la semaine prochaine, je veux bien subir toutes les lapidations virtuelles que vous voudrez. Pas de spoiler, disons juste qu’on va voyager !

Allèye ! A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 1 août 2016 à 11 h 27 min #403271

Dragon Ball Super
Episode 53
Black no Shôtai wo Abake !
Iza DaiJû Uchû no Kaiôshinkai he !
La Véritable Identité de Black Dévoilée !
En Route vers le Kaiôshinkai de l’Univers 10 !

“Les humains méritent-ils vraiment d’être protégés ?”

En analysant l’énergie de Black, Whis a découvert que dans l’Univers 10 se trouvait quelqu’un ayant la même signature énergétique. Gokû se joint à lui et Beerus afin de rencontrer ce Zamasu, qui se révèle être un Kaiôshin de cet univers, ou plutôt un Kaiô s’entraînant afin de devenir un Kaiôshin auprès de son maître, Gowasu.
Arrivés dans le Kaiôshinkai de l’Univers 10, Beerus et Whis demandent à Gowasu de vérifier s’il ne leur manque pas un anneau du temps, Black en portant un. Pendant ce temps, Gokû harcèle Zamasu afin que ce dernier accepte de l’affronter en duel.

Ce qui caractérise l’arc actuel de Dragon Ball Super, c’est autant le fait qu’il soit centré sur un personnage aussi aimé (à juste titre) que peut l’être Trunks, que sur la dose importante de mystères et de révélations qu’il contient. Enfin, ça et, admettons-le, beaucoup de remplissage au sein même de l’histoire, donnant l’impression que la Toei a commandé le double d’épisodes pour cette partie que le nombre initialement prévu, d’où l’omniprésence de la bande à Pilaf (même si celle-ci est plus ou moins justifiée au vu du lien entre Trunks et Mai version future alternatif), et parfois quelques passages sympathiques (et là aussi légitimes, qui plus est) sur d’autres personnages de second plan, comme Krilin qui présente ici sa femme à Trunks.

Quoi qu’il en soit, cela n’empêche pas la narration d’être toujours aussi prenante, et chaque épisode, ou presque, apporte suffisamment de contenu pour ne pas se sentir floué par cette dilution du temps. Ici, par exemple, l’enquête continue autour de l’identité de Black, et le voyage dans un univers parallèle nous permet de découvrir deux nouveaux personnages à la personnalité intéressante et au développement prometteur, Gowasu et surtout son élève, l’étonnant Zamasu.

Nul doute qu’on entendra de nouveau parler de lui à l’occasion, d’autant plus que les soupçons de Whis et Beerus à son encontre ne sont pas totalement dissipés. Il y a certaines choses chez lui qui sont surprenantes et dont l’origine est inconnue, comme cette aversion qu’il ressent pour l’humanité, et cette colère qu’il conserve en lui. C’est vraiment un point fort de cet arc, ce panel restreint de personnages portant chacun un morceau de l’histoire, une pièce d’un puzzle que l’on prend plaisir à assembler petit à petit, à mesure que les choses avancent !
Et même si cela permet également de relativiser la laideur de certains plans et animations, ça reste réellement dommage que la série ne puisse élever son standard technique à un niveau plus appréciable.

Mais ne terminons pas cette revue sur une mauvaise note (la seule d’ailleurs, même si elle a son importance). Cet épisode était diablement attrayant et intrigant dans son développement principal, sans casser des briques pour autant, mais c’est le principe d’une histoire à enquêtes, après tout. On installe l’ambiance et on monte crescendo pour livrer, espérons-le, un final digne de ces efforts !

A suivre !

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geoff34 le 1 août 2016 à 12 h 00 min #403272

Il est intéressant de voir que le personnage de Black est celui dont le design se rapproche plus du style de Toriyama, les autres personnages sont redessiné par le chara designer de la série et on reconnait moins la patte du maitre.

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Feanor-Curufinwe le 8 août 2016 à 11 h 29 min #404897

Dragon Ball Super
Episode 54
SaiyaJin no Chi wo Hikumono
Trunks no Ketsui
L’Héritier du Sang Saiyen
La Détermination de Trunks

“Si en toi coule le sang des fiers Saiyens, si tu es mon fils, je ne t’autoriserai à perdre contre qui que ce soit !”

Alors que Gokû, Beerus et Whis reviennent dans leur univers après leur excursion dans le Kaiôshinkai de l’Univers 10, Trunks désespère de pouvoir un jour atteindre un niveau de puissance suffisant pour vaincre Black. Et lorsqu’il apprend que Gokû a affronté et tenu tête à Beerus par le passé, il se demande s’il sera vraiment utile dans ce combat alors que Gokû pourrait parfaitement suffire. Devinant les pensées qui agitent son fils du futur, Vegeta décide de lui faire passer un petit entraînement, afin de lui rappeler ce qui fait la fierté des Saiyens.
Dans l’Univers 10, Zamasu et Gowasu observent l’apparition d’une nouvelle espèce humanoïde sur la planète Babari. Devant le comportement violent de ces hommes-tortues, Zamasu estime que cette race devrait être exterminée. Gowasu l’invite alors à observer l’évolution de cette espèce mille ans plus tard à l’aide de l’anneau du temps.

Bon ben, une fois de plus on aura appris deux-trois trucs intéressants dans ce nouvel épisode !
En premier lieu, Zamasu réprime de moins ne moins son aversion pour l’Humanité, sous toutes ses formes, et c’est étonnant de voir à quel point Gowasu laisse couler la chose. Peut-être se dit-il que de nouvelles expériences le feront changer d’avis, mais le disciple donne plutôt l’impression que chaque nouvelle partie de sa formation ne fait qu’exacerber sa haine et son dégoût pour le monde inférieur. Et voilà que Gowasu lui octroie déjà le titre de Kaiôshin ?! J’ai peut-être mal compris, cela dit, c’était peut-être à titre temporaire, afin d’utiliser l’anneau du temps.
A ce sujet, on apprend également que chaque fois que l’anneau est utilisé pour modifier le passé et créer ainsi une ligne temporelle alternative, un anneau de couleur verte se créé automatiquement. Or, dans la boîte de Gowasu il y a déjà 4 anneaux verts, dont un récent ! Comme le dit le narrateur au début de l’épisode, on passe d’un mystère à l’autre !
Du côté de Trunks, le jeune homme traverse une nouvelle période de doute, heureusement coupée court par son paternel.

Certes, son niveau n’est pas aussi élevé que celui de Gokû ou Vegeta, mais il prend les choses dans le mauvais sens, ce qui a le don d’énerver son pôpa ! Et je dois dire que j’adore ce genre de scène entre les deux hommes, c’est dans ces moments-là que Vegeta révèle toute sa classe et son intérêt. On est badass ou on l’est pas ! Je l’ai p’t-êt’ déjà dit, ça… pas grave, c’était une scène de la classitude !

Enfin, techniquement, la série relève le niveau par rapport aux épisodes précédents, même s’il y a relâche à deux ou trois reprises. La fin de l’épisode amène une intrigue supplémentaire dans l’histoire, et m’est avis que les Kaiô, dans leur ensemble, vont prendre une part plus importante dans les prochains épisodes !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 22 août 2016 à 12 h 02 min #411031

Dragon Ball Super
Episode 55
Son Gokû ni Aitai no ne
ZenÔ Sama Kara no Yobidashi !
Je Veux Voir Son Gokû, Dites
Un Appel de l’Omni-Roi !

“Zamasu, as-tu déjà pensé aux concepts du bien et du mal ?”

Après avoir reçu un appel de l’Omni-Roi lui indiquant qu’il voulait rencontrer Son Gokû, Beerus fait venir ce dernier sur sa planète. C’est après moult avertissements sur le comportement à adopter face au roi, ainsi que sur le fait qu’il doive garder secrets les évènements actuels concernant Black et la manipulation du temps, qu’il le laisse partir accompagné de Whis et de Kaiôshin.
De leur côté, Zamasu et Gowasu observent toujours l’évolution du peuple Babari, mais Zamasu transgresse le règlement des Kaiôshin en intervenant directement sur le cours de leur histoire.

Dernier épisode avant le retour de Trunks à son époque, c’est dit ! Comme à son habitude depuis le début de cet arc, la série accumule les informations tout en entretenant un certain mystère autour de l’identité de Black et de son lien avec Zamasu. Bien sûr, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour comprendre que, quelle que soit la véritable identité de Black, les deux personnages sont évidemment liés… ou peut-être pas, qui sait ? Il reste possible que cette attention portée sur Zamasu soit un leurre pour berner le spectateur, et que la vérité puisse se trouver ailleurs, mais personnellement j’en doute.

Donc, comme je le disais un peu plus haut, les info continuent d’arriver, comme cette étonnante révélation sur le lien entre le Kaiôshin et le Dieu de la Destruction d’un même univers. Si l’un meurt, l’autre le suivra dans la mort automatiquement, à l’instar de Piccolo et de Kami Sama. Ce n’est évidemment pas une information anodine, et il y a fort à parier que ce “pistolet de Tchekov” sera utilisé à un moment ou à un autre. Et c’est également le cas du petit “bipper” que l’Omni-Roi confie à Gokû !

D’ailleurs, la relation entre ces deux personnages est assez amusante. On imagine bien l’Omni-Roi charmé par la spontanéité de Gokû, surtout fatigué qu’il doit être par les courbettes de son entourage. Mais d’un autre côté, ses quelques sautes d’humeur et la réaction qu’elles engendrent sont assez impressionnantes, au vu de son gabarit, et la peur que chacun de ses gestes génère, tout comme l’attitude de Beerus et des Kaiôshin face à lui ou au moindre de ses mots donnent envie de voir de quoi il est réellement capable ! Et pour le coup, le pipeau monté par Gokû pour pouvoir retourner vite fait sur Terre laisse admiratif. Qui sera ce personnage avec lequel l’Omni-Roi pourra s’amuser, selon Gokû ? Buu ? Satan ? Pilaf ?
Dans la foulée, on nous présente également un nouveau personnage, semble-t-il, de la même race que Whis et sa soeur, le Grand Prêtre, qu’on dit être l’un des cinq meilleurs combattants de tous les univers ! Quel sera son rôle ? Sera-t-il présent pendant le tournoi Multiversel ?

Beaucoup de choses à dire et à voir, donc, pour un épisode encore très moyen techniquement parlant, malheureusement, mais assez dense en terme de contenu. Autrement, j’ai été assez surpris de voir notre Kaiôshin utiliser la téléportation. N’est-ce pas Kibito qui l’utilise habituellement ? Cela dit, il est possible que Kaiôshin l’ait apprise suite à leur fusion.
Il semble bien que cet épisode marque la fin des préparatifs au combat contre Black, ainsi que des révélations. On nous promet de l’action pour le prochain épisode. Espérons que toutes ces excellentes mises en bouche portent leurs fruits !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 29 août 2016 à 12 h 20 min #411818

Dragon Ball Super
Episode 56
Saisen Gokû Black !
Super Saiyajin Rosé Tôjô
Match Retour avec Gokû Black !
L’Entrée en Scène du Super Saiyen Rosé

“Mon utopie sera bientôt atteinte. Humains, asseyez-vous et attendez votre jugement”

Accompagné de Gokû et Vegeta, Trunks retourne à son époque grâce à la machine à remonter le temps, celle qu’avait volée Cell pour venir dans le présent, depuis réparée par Bulma. Evidemment, la présence de Gokû entraîne quelques quiproquos avec la Résistance. Une fois les choses clairement expliquées, Trunks apprend que Mai est toujours vivante malgré l’attaque subie par Black avant le voyage de Trunks. Depuis, elle a tant bien que mal mené la Résistance face aux assauts de leur ennemi, laissant de moins en moins de survivants sur son passage. Pour Vegeta, il n’y a pas le moindre doute, il sera le seul à affronter Black, peu importe ce que pensent Gokû ou Trunks, tout aussi prompts à le combattre.

Découpé en deux parties, l’épisode prend le temps de présenter le futur depuis le départ de Trunks. On assiste alors à quelques beaux passages dans lesquels les présences de Trunks et de Mai apportent à l’histoire bien plus qu’un simple “on est dans le futur pour aller casser la gueule à Black !” La visite chez les réfugiés est même l’occasion de revoir une tête bien connue des fans, un personnage que j’affectionne tout particulièrement,

Spoiler

ce bon vieux Yajirobe, spécialiste de la fuite courageuse, grande gueule et débonnaire devant l’éternel !

[collapse]

Un vrai plaisir de le retrouver, et finalement pas si surprenant que cela de savoir qu’il a survécu aux cyborgs, le loustic ! Ce qui est vraiment surprenant, cela dit, c’est de constater qu’il n’a pas vieilli !

Après ce joli clin d’oeil (le genre d’attention qui fait toujours plaisir) et cette première partie “détente”, la seconde partie ne fait pas dans la mise en bouche, pour reprendre les expressions de Black. En effet, pas de round d’échauffement, Vegeta ne met pas de gants (enfin, si, il a toujours des gants…) et passe tout de suite en Super Saiyen Blue, et grand bien lui en a pris, puisque son adversaire a encore monté en puissance depuis. Comme il le révèle à Gokû, c’est par la douleur que sa puissance augmente, et c’est en Super Saiyen “Rosé” qu’il se transforme, une forme semble-t-il inspirée, et équivalente, de celle du SSB, puisqu’il s’agit d’énergie divine. Et enfin, niveau révélation, il y a encore à boire et à manger, surtout dans les dernières secondes de l’épisode. Je dois dire que je m’y attendais, mais de là à expliquer le comment, le “quel est le lien” ou encore le “gné ?”, comptez pas sur moi ! Je laisse les théoriciens tenter de trouver les réponses, moi en attendant, je bois du p’tit lait et je souris comme un gosse, face à l’incertitude des choses ! C’est classe, c’est métal, c’est chanmé, j’adooore !

Techniquement, l’épisode est de très bonne facture et s’amuse avec quelques déformations d’angles de vue, notamment pendant le combat de Vegeta. Les décors de ruines dans le futur sont contrebalancés par une utilisation notable de couleurs chaudes, apportant une ambiance particulière, sombre mais chaleureuse, peut-être motivée par l’arrivée de Gokû et Vegeta.
Le nouveau statu quo apporté par la dernière scène de l’épisode devrait changer quelque peu le cours du combat contre Black et donner un peu plus d’équilibre à l’ensemble, ce qui n’est pas plus mal ! Je veux des combats de groupe, siouplaît !! Excellent épisode dans l’ensemble, qui sait quand passer d’une ambiance à l’autre, de l’exposition au combat ! Muy efficace !

A suivre !

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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Feanor-Curufinwe le 5 septembre 2016 à 11 h 28 min #412370

Dragon Ball Super
Episode 57
Fujimi no Karada wo Motsu Kami
Zamasu Kôrin
Le Dieu au Corps Invulnérable
L’Avènement de Zamasu

“Ce corps immortel… voilà ce qu’est un vrai Dieu. Le corps ultime, digne de moi !”

Vegeta n’a rien pu faire contre Black en Super Saiyen Rosé, tout comme Gokû. Mais alors que Black s’apprête à donner le coup de grâce, Zamasu apparaît, se réclamant de la promesse de Black de le laisser achever Gokû. Vegeta évanoui, Trunks prend sa place afin de faire équipe avec Gokû contre les deux hommes, mais il finit par découvrir que Zamasu est désormais immortel.

Voilà que les choses commencent enfin à prendre forme, après la nuée de mystères distillés depuis le début de cet arc ! De plus, on assiste à un nouveau coup de théâtre, comme dirait le commentateur de Olive et Tom, dans la seconde partie de l’épisode. Pour le coup, c’est un peu risqué de faire ça, arrivé à cette étape. Le risque de redite dans la construction des épisodes à venir est assez élevé, ce qui pourrait entraîner une certaine lassitude du public. Cela dit, le jeu en vaut la chandelle, et les révélations ne sont pas encore arrivées à leur terme.
Il y a aussi un autre risque en jeu, mais celui-ci n’est pas véritablement justifié. Le risque en question, c’est de montrer une fois de plus Vegeta et Son Gokû prendre cher et de les présenter comme faibles au public. Si l’on met de côté Freezer, depuis le début de DBS, nos deux saiyens n’arrêtent pas de se faire démonter la tête à chaque fois qu’ils rencontrent un adversaire important. Beerus, Whis, Hit, et maintenant Black et Zamasu… il serait temps qu’ils se rebiffent ! Le pire, c’est qu’ils ont beau s’être entraînés encore et encore, et avoir atteint de nouvelles strates, ils se font encore et toujours tabasser ! Mais alors, pourquoi ai-je dit que ce risque n’était pas justifié ? Parce que c’est du pur Dragon Ball, voilà pourquoi !

Combien de fois Gokû, en l’espace de 42 volumes, s’est-il entraîné ? Et combien de fois, malgré ces entraînements dignes de la 36ème Chambre de Shaolin, a-t-il connu la défaite, ou rencontré quelqu’un qui le surpassait ? C’est ce qui différenciait Dragon Ball des autres Shônen, le sens de la défaite, et qui fait que DB n’est et n’a jamais été un nekketsu. Ce n’est pas une volonté d’acier, un sang bouillonnant qui motivait ses héros. Quand Gokû s’est fait tabasser dans les règles par Vegeta lors de leur première rencontre, aucune force intérieure n’a pu changer la donne. Il a poussé son corps dans ses derniers retranchements et en a payé le prix aussi sec, sans avoir vaincu son adversaire pour autant. Coupez un bras à Piccolo, il le fera repousser, mais il y aura sacrifié une grande quantité de sa force. Nail avait beau être le plus puissant des Namek, face à Freezer il a fini dans une mare de sang. Et c’était pareil pour Vegeta. Bref, tout cela pour dire que Dragon Ball Super a sa propre atmosphère, ce n’est ni DB, ni DBZ, mais comme ses illustres prédécesseurs il garde l’essence de l’oeuvre de Toriyama, et ce qui fait son charme unique depuis maintenant une trentaine d’années : peu importent vos efforts, il y a toujours quelqu’un de plus fort que vous dans le monde (une leçon de vie très tôt enseignée par le grand Tortue géniale / Kame Sennin). Ne pas adhérer à ce style, c’est ne pas adhérer à Dragon Ball, donc risque non justifié.

On pouvait s’attendre à un combat final, mais ce n’était pas le cas, au bout du compte. Reste que les combats étaient très rythmés, dynamiques et nerveux, laissant à leur terme l’envie d’en voir encore plus pour la suite ! Il va encore y avoir du level à atteindre pour la suite, mais pas seulement ! On approche de la fin, c’est une évidence, mais il reste encore des choses à voir et, au vu de ce qu’il se passe dans le monde présent de l’épisode, une ou deux bonnes grosses révélations !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 12 septembre 2016 à 12 h 08 min #413980

Dragon Ball Super
Episode 58
Zamasu to Black
Fukamaru Futari no Nazô
Zamasu et Black
Le Mystère des Deux S’intensifie

“Ce sont toujours ceux qui prêchent la justice qui finissent mal”

Après avoir subit une défaite cinglante face à l’alliance surprenante entre Black et Zamosu dans le futur de Trunks, nos trois saiyen retournent à l’époque présente, histoire de se refaire une santé (Gokû ayant oublié de prendre les senzu à leur départ) et digérer ces nouvelles, tandis que le Zamasu du présent est parti se renseigner sur les Super Dragon Ball et Son Gokû auprès de Zuno-sama.
Cette information parvient aux oreilles de Whis qui (whoa, le jeu de mot sans le vouloir…), après avoir appris les déboires des trois saiyen dans le futur, finit par en déduire ce que pourrait être l’origine de Black.

Il fallait s’y attendre, c’est l’épisode des grosses révélations, même si l’on se doute que ce ne sera pas si simple et qu’il reste encore quelques zones d’ombres. Au sortir de ces vingt minutes et des poussières, il n’y a pas grand-chose à rajouter, l’intérêt ici se trouvant dans les déductions de Whis (et Gokû… oui, ça a aussi jeté un froid dans l’anime… Gokû a réfléchi), et donc on se trouve face à un déballage de faits et d’accusations, mettant de côté l’action et l’humour de la série (à part à une ou deux petites reprises).

Zamasu est ainsi dépeint comme quelqu’un de très à cheval sur ses principes (un con, diraient certains) ainsi que sur sa notion très arrêtée de la justice. Il serait cependant intéressant de voir un épisode lui étant entièrement consacré, histoire de comprendre si cette haine du monde inférieur (comprenez tout ce qui est non-divin et conscient de sa conscience) lui vient de son statut divin ou d’un passage tragique de son passé. En tout cas ce serait le bon moment, parce que tout aussi passionnant que soit cet arc, il lui manque un bon développement des antagonistes. C’est logique concernant Black, du moins si la version de Whis sur ses origines est juste, et encore, on peut tout à fait concevoir là aussi un développement ultérieur, mais pour Zamasu je pense qu’il est temps qu’on en sache plus !

Techniquement, en dehors de quelques passages mettant Zamasu en scène, le chara-design est médiocre. Mais une fois de plus ça tombe sur un épisode plutôt pauvre en action. C’est au travers des révélations que l’histoire avance ici, ce qui en fait un épisode à voir, mais dommage que ce soit Gokû qui prenne le plus cher avec une tronche pas possible.
Bref, c’était un épisode très intéressant dans l’ensemble, mais il lui manque quelque chose, peut-être une bonne mise en scène lors des révélations, plutôt que des personnages bien trop statiques. C’est toujours intrigant, cette relation entre Black et Zamasu, et j’espère que ça ira plus loin que les déductions de Whis qui (bon, cette fois le jeu de mot était voulu, c’est pour la répétition du gag) sont tout de même extrêmement logiques.

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 26 septembre 2016 à 11 h 03 min #416055

Dragon Ball Super
Episode 59
Kaiôshin Gowasu wo Mamore
Zamasu wo Hakai Seyo !
Protégez le Kaiôshin Gowasu
Détruisez Zamasu !

“Quelle ironie. Pour accomplir le plan “zéro humain” nous avons besoin du pouvoir d’un humain”

”Attention chérie, ça va spoiler !”

Revenus du futur, Gokû, Trunks et Vegeta ont informé Beerus et Whis des véritables intentions de Zamasu. Inquiets du sort qu’il réserve à Gowasu, Gokû, Beerus et Whis se rendent au Kaiôshinkai de l’Univers 10 accompagnés de Kaiôshin. Sur place, Beerus et Whis comprennent que Zamasu a effectivement l’intention d’assassiner son maître. Après avoir pris congé de leurs hôtes, Gokû et cie attendent la preuve de ses intentions pour prendre Zamasu sur le fait en l’espionnant.
Sur Terre, Trunks du futur se reproche d’avoir laissé tomber Mai une fois de plus. Alors que Pilaf, Shû et Mai cherchent un moyen de le réconforter, le jeune Trunks choisit une méthode plus… Vegetative !

Cette semaine, l’intrigue prend des airs bienvenus de l’arc Cell, à travers la menace du présent que Zamasu représente. Cela dit, il semble que la règle instaurée dans la série lors de la période des cyborg ne soit pas appliquée aux Dieux. Si j’ai bien compris ce que Beerus sous-entend, un Dieu tué disparaît de toutes les dimensions ou réalités parallèles, présentes comme futures. Cependant, au vu des évènements du prochain épisode montrés dans le teaser, il y a encore des révélations à venir ! Et pour le coup, bien que ce ne fut pas un épisode particulièrement haletant, on reste transi face au développement qui continue d’être absolument passionnant. C’est un fait, cet arc est définitivement à voir pour son dosage quasi-parfait entre action et intrigue, entre révélations et rebondissements, et pour son utilisation judicieuse des personnages comme des items. Je vais me répéter, mais c’est tellement vrai, il n’y a jamais eu autant de mystère depuis l’arc des cyborg, et même à l’époque ce n’était pas aussi dense.

L’intrigue parallèle à celle de Zamasu dans cet épisode se concentre sur les remords de Trunks. C’est le seul point noir ici. Notre visiteur du futur continue de se morfondre pour la énième fois. La répétition ne lui rend pas honneur, c’est dommage de nous le montrer une fois de plus en train de déprimer après un échec. C’est vrai que Trunks est un personnage presque défini par les tragédies, mais là ça doit bien faire au moins trois fois qu’il va tirer la tronche dans un coin, attendant semble-t-il que quelqu’un vienne lui remonter les bretelles. Heureusement, le bon point, c’est que la personne en question est le jeune Trunks, ce qui apporte une dynamique intéressante et encore inédite jusqu’ici, une discussion à coeur ouvert entre les deux Trunks. Ils ne se sont pas dit grand-chose au final, mais il est clair qu’avant la fin de l’arc il devrait en sortir quelque chose, du moins l’espère-je !

Bref, cet épisode n’est pas extraordinaire dans son déroulement, la réalisation technique et le chara-design sont assez honnêtes dans l’ensemble. Et pourtant, il entérine à mes yeux ce que j’ai commencé à penser il y a déjà quelques semaines : Il s’agit là d’un des meilleurs arcs de toute la saga. J’assume.
A l’image de cette nouvelle série, il construit une nouvelle identité à la saga, au même niveau que ce qu’ont fait DB et DBZ en leur temps. Mystère, intrigues, révélations, et toujours de la bonne baston (le fil rouge de toute la saga). Et on a même droit à un excellent thème musical qui embellit grandement la BO de DBS, ce qui n’est pas un mince exploit.
J’attendrai la fin de l’arc pour savoir si j’ai eu raison de m’enthousiasmer à ce point, évidemment, mais tout ce que j’ai vu de cet arc jusqu’ici ne m’a pas encore contredit !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 3 octobre 2016 à 10 h 48 min #416432

Dragon Ball Super
Episode 60
Futatabi Mirai He
Akasareru Gokû Black no Shôtai !!
Retour vers le Futur
L’Identité de Gokû Black Révélée !!

“Ceci est l’authentique Son Gokû”

Bien que Beerus ait tué Zamasu et ainsi mit fin à l’existence de ce dieu dans tout le courant temporel (selon lui, lorsqu’un dieu tue un autre dieu, ce dernier n’existe plus dans aucune dimension, parallèle ou future), Trunks continue de douter. Il souhaite donc s’en assurer par lui-même en retournant à son époque, accompagné de Gokû, Vegeta et Bulma.

La première partie de l’épisode pourrait être dispensable, en soi. En effet, il s’agit grosso modo du repas d’adieu de Trunks du futur agrémenté d’un rappel des enjeux. Mais il y a néanmoins un certain intérêt à la voir, dû au fait qu’on y voit les deux Trunks réunis, le grand expliquant au plus jeune la façon dont le voyage dans les lignes temporelles fonctionne dans le monde de Dragon Ball. C’est un prétexte bien trouvé pour éclaircir la lanterne du spectateur occasionnel tout en expliquant pourquoi Trunks a du mal à croire Beerus. D’une pierre deux coups, Bertin ! (purée, j’ai même pas honte)

La deuxième partie semble donner raison aux craintes de Trunks lorsqu’il débarque. De plus, Mai est en mauvaise condition. Et là, je n’ai pas compris pourquoi Trunks lui a donné un senzu de cette manière (image ci-dessus). Même quand Gohan était paralysé, sur Namek, suite à son combat contre Reacum, Gokû le lui a simplement enfoncé dans la gorge. Enfin, j’imagine qu’il s’agissait juste de montrer que Gokû n’a jamais embrassé Chichi sur la bouche…

Enfin, c’est avec le troisième acte que le rebondissement, le coup de théâtre, intervient, et non, il ne concerne pas la raison de la non-disparition de Zamasu (encore que, il doit y avoir un lien de cause à effet), mais l’identité réelle de Gokû Black, comme le titre de l’épisode l’indique clairement. Je ne vais pas m’envoyer des fleurs (et pourtant je sais où j’habite) mais ce doit être ma toute première supposition faite sur le personnage. Cette révélation, cela dit, amène d’autres questions, dont bien sûr celle sur la présence de Zamasu. La façon dont la scène est exposée laisse à penser que l’anneau de Gokû Black a joué un rôle dans sa présence. Je sais que, dit comme ça, ce n’est pas très clair, aussi je vous invite fortement à voir l’épisode 60. Non, je ne spoilera pas !

La réalisation est correcte, mais avec un chara-design qui a tendance à merdouiller, comme lorsque Gokû est soudainement atteint de strabisme.
Et un nouvel ending accompagne cet épisode, et j’ai du mal à dire s’il est entraînant ou irritant. Il est spécial, pour sûr ! Allez, on va dire qu’il est sympathique et amusant.
Il faut reconnaître que l’épisode repose uniquement sur la révélation au troisième acte, mais toute la construction qui l’y amène est plutôt attrayante !

A suivre !

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Feanor-Curufinwe le 10 octobre 2016 à 11 h 44 min #416806

Dragon Ball Super
Episode 61
Zamasu no Yabô
Katarareru Kyôfu no “Ningen Zero Keikaku”
L’Ambition de Zamasu
La Terreur du Plan “Zéro Humains”

“Tu ne voudrais pas savoir ce qui est arrivé à ta famille ?”

Face à Zamasu et Gokû Black, Gokû, Vegeta et Trunks n’arrivent pas à leur tenir tête. De plus, leur condition d’êtres maléfiques les force à révéler leur véritable nature et origine, histoire de dégoûter un peu plus leurs adversaires. C’est ainsi que Gokû Black dévoile sa véritable identité et la manière dont il s’y est pris pour conserver son partenaire Zamasu à ses côtés malgré la mort de ce dernier dans le présent.
Considérant qu’autant de nouvelles informations ne sont pas encore suffisantes pour asseoir leur domination sur leurs ennemis, Zamasu prend Gokû à part et décide de lui en apprendre un peu plus sur le sort réservé à ses proches dans l’autre dimension temporelle où il a sévit. Le genre de chose à ne jamais faire avec un Saiyen.

Il faut le reconnaître, la première partie de l’épisode lâche toutes les révélations qu’il restait à faire ! Le résultat, du coup, donne quelque chose d’assez confus. Tout cela fait un peu trop précipité, spécialement en ce qui concerne l’origine de Gokû Black.
L’idée était bel et bien d’expliquer les paradoxes temporels de cette situation grâce à l’anneau du temps que possède Gokû Black, comme je l’avais deviné la semaine dernière. C’est une solution logique dans l’ensemble, mais pourquoi avoir voulu compliquer la chose avec cette idée d’avoir tué plusieurs versions de Zamasu dans d’autres dimensions temporelles ? Cela complique inutilement l’intrigue, parce qu’on s’en fiche pas mal et que cette info ne fait que rendre le concept bien plus complexe qu’il ne l’est. Il aurait juste fallu s’en tenir à cette explication claire et simple : Grâce à l’anneau du temps, Zamasu ne peut être affecté par ce qui lui arrive dans une autre dimension temporelle. Certes, c’est un Deus Ex Machina, mais c’est une règle simple, qu’on s’en tienne à ça et basta. Ne venez pas nous parler de meurtres de plusieurs versions de Zamasu derrière, les gars !

Bon, hormis cet imbroglio temporel, c’était un épisode fort plaisant ! L’idée que Trunks est indirectement responsable des évènements le remet au centre de l’intrigue, et c’est tant mieux, puisque c’est bien ce qu’est censé être l’intérêt de cet arc. D’ailleurs, le meilleur est à venir au vu de l’épisode ! J’ai grand-hâte de voir ce que ce Trunks-là va nous sortir ! Du WakuWaku en perspective !

Mais le gros point fort de cette semaine, c’est notre Gokû qui se lâche en mode vénère du type “t’es immortel ? Rien à foutre, je t’explose la tronche !” On ne l’avait plus vu comme ça, aussi hors de lui, depuis… Freezer sur Namek, il me semble ! Et Vegeta me paraît ici le gars le plus réfléchi des trois… Vegeta ! Y a Gokû et Trunks à côté, et c’est lui le plus calme des trois !

C’était pas le plus bel épisode de la série, mais il était riche en action et révélation (un peu trop même, de ce côté-là), bien équilibré et attrayant, avec un duo de salauds bien sadiques, du genre qui aiment aller… au fond des choses. Bref, de bons méchants, des héros qui dégustent et qui sont au bord du “nervous breakdown“, et des info qui tombent comme la misère sur le pauv’monde (un peu trop, j’insiste là-dessus). Raaah, ça sent la fin d’arc qui s’approche à Aragorn… à grands pas !

A suivre !

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Xanatos le 10 octobre 2016 à 12 h 31 min #416809

 

Selon Olivier Fallaix qui en a parlé sur son Twitter aujourd’hui, Dragon Ball Super sera diffusé cet hiver sur la chaîne Toonami.

D’un côté, c’est une bonne nouvelle pour les très nombreux fans de Dragon Ball, cette quatrième série bénéficiera enfin d’une diffusion Française officielle.

Mais d’un autre côté, n’aurait il pas été plus judicieux et pertinent de la diffuser sur une chaîne moins confidentielle que Toonami, et touchant un plus large public comme Game One, J-One, MCM, ou encore mieux, une chaîne gratuite et accessible à tous de la TNT comme France 4 ?

Cela me laisse dubitatif, surtout que Dragon Ball (j’englobe toutes les séries de la saga) est le dessin animé Japonais le plus populaire de tous les temps en France, le carton d’audience étant garanti avec Dragon Ball Super.

Enfin, qui sait, peut être que la série sera diffusée peu après sur une chaîne française plus accessible.

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Xanatos le 10 octobre 2016 à 13 h 17 min #416815

Voici la liste de téléopérateurs qui indique lesquels ont la chaîne Toonami (un grand merci à Arachnée pour l’info):

http://www.ariase.com/fr/television/toonami.html