Inferno Cop
Quoi ? vous ne connaissez pas Inferno Cop ? Mais cette est absolument…GÉNIAL !
Le studio Trigger (Kill La Kill) prouve qu’on peut faire une série animé….SANS ANIMATION !
le résultat est jouissif et délirant, et le doublage est parfaitement dans le ton (il suffit d’entendre les voix des femmes XD)
l’intégrale est disponible sur Crunchyroll
http://www.crunchyroll.com/inferno-cop
Merci pour ta critique de Ajin Akiko, dès que j’aurai un moment, je regarderai la série ! 😉
Et j’aime les séries animées matures de qualité, la dernière qui m’avait enthousiasmé fut l’extraordinaire Seirei no Moribito.
Pour ce qui est de Gangsta, les critiques ont été assez partagées à son sujet. Certains la trouvaient très bonne, d’autre catastrophique…
En revanche, pour le character design, je ne le trouve pas moche, pour ce que j’en ai vu comme cette illustration, je le trouve assez joli, à mi chemin entre Black Lagoon et Fullmetal Alchemist.
Je vais tâcher de le lui laisser sa chance via le replay de France 4, mais si je trouve le premier épisode archi pourri, j’arrêterai les frais tout comme toi.
Depuis quelques semaines, je regarde Assassination Classroom, c’est très classique mais ça se laisse suivre avec plaisir ; la relation prof-élèves me fait un peu penser à Sayonara Zetsubou Sensei.
Autrement, je suis Macross Delta, la série divise pas mal avec son girls band mais pour ma part, j’accroche vraiment. Le côté girls band n’est pas si prédominant en fin de compte, on reste dans la complémentarité chants-combats aériens des autres séries sauf que les chanteuses ont cette fois un rôle stratégique dans les bataille dès le début de la série.Les combats de mecha sont vraiment spectaculaires et bien chorégraphiés (dommage que la 3D soit très mal intégrée), le côté comédie musicale/clip quand ils sont associés aux chansons de Walkure ou de Freyja seule fonctionne toujours aussi bien que dans Frontier !
Alors oui, ce Delta ne se prend pas vraiment au sérieux et a son lot d’idées loufoques et de gags mais comme pour tout Macross, la tragédie viendra en temps et en heure, on voit déjà les pièces du puzzle se mettre en place ; pourvu que la suite soit à la hauteur !
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickr
La nouvelle vient de tomber, le studio Trigger va réalisé une série télé de Little Witch Academia, il y a eu déjà 2 OAV avec une animation d’excellente qualité, en espérant que la série soit aussi bien animé.
J’ai fini la saison 1 d’Assassination Classroom ; la fin est très clichée mais ça se laisse suivre quand-même ; par contre le soufflé retombe complètement quand on découvre l’identité du grand méchant. Ils ont voulu faire un persos fêlé et bien sadique comme il faut mais ça marche pas du tout, on n’y croit jamais.
Pas sûr de me lancer dans la S2 du coup.
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickr
Je suis toujours sur Macross Delta, après une bataille épique dans l’épisode 13, la 2e moitié de la série fait moins dans le spectaculaire et se consacre plus à développer les intrigues politiques et sentimentales. Ca se laisse suivre mais c’est moins original que la 1ere partie même si ça annonce des développements potentiellement très intéressants avec les tensions qui commencent à se dessiner dans les différents camps.
Tales of Zestiria the X, l’adaptation du jeu vidéo est agréable à suivre ; ça reste globalement fidèle à l’intrigue du jeu même si quelques détails changent. Comme souvent dans les anime, les CGI se voient un peu trop mais la réalisation est quand-même de belle qualité avec des ambiances superbement réussies :
Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku o! ou plus simplement KonoSuba : un peu comme No Game No Life, la série met en scène un otaku fan de jeux vidéo projeté dans un monde digne d’un JRPG. Il y a pas mal de fan service, l’humour n’est pas des plus fins mais fait parfois mouche, rien de vraiment spécial à dire sur cet anime sinon que j’ai dévoré les 10 épisodes en quasiment une seule fois et que j’aime bien le perso de Megumin. Un anime guilty pleasure peut-être… 🙂
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickr
Erased
2006. Satoru Fujunima est un jeune homme de 29 ans qui a du mal à joindre les deux bouts. Il aspire à devenir un mangaka, malheureusement, les rédacteurs en chef de chacune des maisons d’édition où il a postulé sa candidature ont rejeté ses travaux, à son grand dam. En attendant que son rêve aboutisse enfin, il travaille en tant que livreur de pizza, un boulot qui ne le passionne guère, même si une de ses collègues Airi a beaucoup de sympathie et d’admiration envers lui. Satoru a cependant une particularité unique: il a la faculté de voir un futur très imminent et très glauque ! En effet il voit des gens mourir, cependant, ses visions prémonitoires lui permettent de sauver les personnes qu’il voit des griffes de la mort !
Un soir, il passe à proximité d’un parc qu’il fréquentait occasionnellement étant enfant et se remémore d’une camarade de classe, Kayo Hinazuki. Il la connaissait à peine et c’est tout juste si il la connaissait, toutefois, il se souvient que la pauvre petite a été violemment assassiné par un tueur en série. Il est loin de se douter qu’il croisera prochainement la route de ce meurtrier…
Et surtout, fait étonnant, suite à un évènement, il fera un voyage dans le temps de 18 ans, et reviendra en 1988 quand il avait 11 ans ! Il a donc la possibilité d’empêcher les meurtres ayant eu lieu quand il était enfant…
Erased est une série animée tirée d’un seinen manga de Kei Sanbe.
C’est à la fois un thriller, une série fantastique/fantasmagorique ainsi qu’un drame psychologique.
Le synopsis de départ fait fortement penser à l’excellent Dead Zone de David Cronenberg avec Christopher Walken dans le rôle titre, cependant Erased arrive à avoir une identité qui lui est propre.
Le récit est mené de main de maître et il est vraiment passionnant, tant le suspense est omniprésent. On brûle de savoir si Satoru parviendra à percer à jour l’identité de l’énigmatique assassin et de l’empêcher de commettre ses forfaits. Lui et ses amis tentent du mieux qu’ils peuvent de trouver des indices et de sauver les potentielles victimes de ce monstre.
Toutefois, l’intrigue n’est pas exclusivement axée sur l’enquête et accorde aussi une place très importante à la vie quotidienne de Satoru et de ses proches, de leur intimité, ainsi que de leurs pensées les plus profondes. Ce voyage dans le temps permet également à Satoru de prendre un nouveau départ et de rectifier certaines erreurs qu’il a pu commettre dans sa jeunesse. Il était un enfant et ensuite un adulte gentil, mais assez renfermé et introverti, le fait de souhaiter préserver et sauver ses camarades lui permet également de s’ouvrir aux autres, de devenir plus chaleureux, plus ouvert.
Sa mère Sachiko est également un excellent personnage, elle est dotée d’un solide bon sens, elle sait se montrer compréhensive envers son fils, tout en le remettant dans le droit chemin si celui ci commet des bêtises.
Mais l’un des personnages les plus mémorables est la petite Hinazuki: alors qu’au départ, c’est une fille taciturne et peu loquace, elle va peu à peu sortir de sa coquille et ouvrir son coeur et elle s’avère être un personnage extrêmement touchant.
La série traite également de sujets de société graves et très sérieux comme l’enfance maltraitée et aborde ce thème très dur de front.
Erased est aussi une oeuvre empreinte de nostalgie, de mélancolie et qui est très sentimentale et émouvante, sans jamais sombrer à aucun moment dans le pathos de bas étage.
J’ai également été ébahi par le soin accordé à la réalisation, le character design est très beau et expressif et l’animation est remarquable et ne connaît aucune fluctuation au cours des épisodes. Le studio A-1 Pictures a accompli là un travail admirable.
Erased est une série à part. Elle est à la fois sombre, violente, mais également intelligente, subtile, attendrissante et fort touchante.
A mes yeux c’est sans doute l’une des meilleures séries animées Japonaises de 2016.
Ne passez pas à côté de cette perle qui sort des sentiers battus et qui vaut indéniablement le détour.
La série est disponible dans son intégralité sur le site de Wakanim en VOSTFR. Espérons qu’elle aura droit à une sortie physique, elle le mérite.
Je profite de l’occasion pour sincèrement remercier Akiko qui m’a fortement conseillé cet animé et je ne le regrette pour rien au monde, tant il m’a enthousiasmé. 😀
Tu connais vraiment très bien mes goûts ! 😉
Ghost in The Shell: the Movie
En fait, ce long métrage n’est pas du tout le film d’animation original de Mamoru Oshii, c’est un film qui est la conclusion de la série d’OAVs Ghost in The Shell Arise qui narre le début de la carrière de Motoko Kusanagi et comment elle a formé la future section 9 avec Aramaki à leur tête.
Dans le film, notre fine équipe doit sauver des civils pris en otage par des terroristes.
Ils y parviennent mais ensuite, un meurtre a lieu autre part dans la ville et qui a eu lieu lors de leur sauvetage. Ce serait un hacker qui serait le responsable de la tuerie à laquelle il s’est livré.
Le film est magnifiquement réalisé et animé, les décors sont somptueux et regorgent de détails, quant à l’animation, elle est d’une qualité exceptionnelle.
L’intrigue est assez bien construite et mêle habilement scènes d’action dantesques et enquête policière.
Si Motoko avait des relations conflictuelles avec ses futurs coéquipiers dans les premières OAVs, ils s’entendent mieux ici, même si notre héroïne ne sait pas toujours bien s’y prendre pour “motiver ses troupes”.
Batô fait preuve de son humour pince sans rire habituel qui contribue beaucoup à son charme, rien à voir avec les deux premières OAVs où il était renfermé et taciturne.
Chaque membre de l’équipe a ses moments de gloire et aucun n’est sous exploité.
Globalement, le film est très bon, même si certaines références faites au film culte de Mamoru Oshii sont un peu trop appuyées (déjà que le premier épisode de la saison 2 de Ghost in The Shell Stand Alone Complex avait fait un clin d’oeil gros comme une maison au film de 1995).
Cependant, c’est tout de même un film que je vous conseille, surtout si vous êtes un fan de la franchise, mais il vaut mieux avoir vu au préalable les OAVs Arise.
La VF est très bonne, même si je regrette que Yann Pichon double un peu trop de personnages et qu’il n’interprète plus Togusa (il avait été remplacé depuis les OAVs). Mais à côté de ça, Hélène Bizot campe une Motoko Kusanagi très convaincante et Daniel Beretta est toujours aussi parfait en Batô !
En bref, c’est un film intelligent, bien écrit, philosophique et truffé d’action qui vaut le détour ! 🙂
Je regarde en ce moment 91 Days sur conseil fort avisé de Natth. Hé ben, le mot approprié c’est : WOW. o_O
En gros, il s’agit d’une histoire de vengeance dans l’Amérique des années 20, au temps de la prohibition.
Le contexte, les détails historiques, tout est reconstitué de manière très réaliste. L’épisode 1 d’entrée de jeu est hyper prenant, réalisation superbe, et c’est surtout très très poignant. On ressent tellement le drame que vit le jeune héros (sa famille se fait massacrer sous ses yeux), sa douleur, la prison dans laquelle cette nuit terrible le mure pour le restant de sa vie !
C’est un anime dur et violent dans le sens où une balle, un coup de couteau, et c’est fini en moins de deux, de manière hyper froide et prosaïque.
Pour pouvoir se venger, notre héros se retrouve à s’infiltrer dans la mafia, un univers où tout bouge sans arrêt. Le moindre faux pas et il se fait descendre !
J’ai l’impression de voir un Comte de Monte-Cristo version x1000, dans un univers très dangereux, un sol glissant hyper instable.
Chaque épisode est d’une telle densité que je les regarde deux fois pour bien tout comprendre. Les personnes en présence, les rapports entre familles et au sein des familles, l’évolution de la situation… Il y a un suspense très fort et c’est passionnant. C’est aussi triste, car toutes ces personnes sont humaines malgré tout, même Nero que l’on pourrait considérer de prime abord comme un salaud. Je me dis souvent : pourquoi toute cette m*rde ? Pour de l’alcool, de l’argent, du pouvoir, d’accord… mais tellement de vies ruinées ! Un beau gâchis.
Pour info, le titre fait référence au nombre de jours que durera la vengeance du héros. Sur le coup, j’avais l’impression que c’était peu, mais tenir autant me semble maintenant un tel challenge !
Bref, je n’en suis qu’à la moitié, mais je considère d’ores et déjà 91 Days comme une sacrée série, et une formidable claque.
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.